top of page
MASUIZUMI
Maison
GIFU
Bien qu’originaire de Toyama, la maison Masuda a commencé véritablement son histoire sur l’île de Hokkaido, située au nord du Japon. Durant l’ère Meiji à la fin du XIXe siècle, Hokkaido est intégrée à l’empire du Japon afin de contrer l’expansion russe en Extrême- Orient. Une politique d’immigration est alors mise en place et les colons japonais affluent, si bien qu’en 1900, l’île d'Hokkaido comptait 600 000 habitants. C’est à cette époque que Kamejiro Masuda décida, avec l’aide de son épouse, fille de l’un des plus grands transporteurs maritimes de ce temps, de produire du saké dans ces terres en plein développement. Le succès fut immédiat et le saké fabriqué à Hokkaido était envoyé par bateau dans tout le Japon.
Après 10 ans d’exploitation, la famille Masuda décida de rentrer à Toyama, au centre du pays, pour fonder la maison Iwaizumi, rebaptisée quelques années plus tard Masuda. La maison Masuda a été l’une des pionnières des sakés modernes, animée par la volonté, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, de produire des sakés de qualité en créant le meilleur environnement pour permettre aux levures de s’exprimer. Fort de ce succès, Ryuichiro Masuda, l’héritier actuel de la maison Masuda, décida en 2004 de rénover le village d’Iwase où se trouve la maison Masuda et d’y convier de nombreux artisans (bois, poterie, peinture) et des restaurateurs afin qu'ils puissent occuper ces nouveaux espaces aménagés. Aujourd’hui, les rues ont renoué avec l’animation de l’époque Edo. Ryuichiro Masuda a réussi son pari : « La ville d’Iwase a prospéré en tant que port d’escale pendant les périodes d’Edo à Meiji. Cependant, la ville est devenue désertique avec le temps. Lorsqu’on m’a demandé de faire quelque chose, l’image du vignoble occidental m’est venue à l’esprit. Le mélange de gastronomie, de sakés délicieux et de culture attireront les gens. Produire un saké de qualité ne suffit pas pour des maisons comme la nôtre. Nous devons diffuser toute la culture liée au saké, à travers la délicieuse cuisine locale et l’artisanat », raconte-t-il.
Encore aujourd’hui, la maison Masuda continue d’innover dans le monde du saké en s’essayant par exemple à des élevages en fûts de vins ou de spiritueux (bourgogne, champagne, whisky...) ou encore en s’associant avec Richard Geoffroy, ancien chef de cave de Dom Pérignon (champagne).
LA DÉFENSE D'UN SAKÉ DE TERROIR QUI REFLÈTE LA CULTURE ET LA GASTRONOMIE LOCALE
LA DÉFENSE D'UN SAKÉ DE TERROIR QUI REFLÈTE LA CULTURE ET LA GASTRONOMIE LOCALE
Bien qu’originaire de Toyama, la maison Masuda a commencé véritablement son histoire sur l’île de Hokkaido, située au nord du Japon. Durant l’ère Meiji à la fin du XIXe siècle, Hokkaido est intégrée à l’empire du Japon afin de contrer l’expansion russe en Extrême- Orient. Une politique d’immigration est alors mise en place et les colons japonais affluent, si bien qu’en 1900, l’île d'Hokkaido comptait 600 000 habitants. C’est à cette époque que Kamejiro Masuda décida, avec l’aide de son épouse, fille de l’un des plus grands transporteurs maritimes de ce temps, de produire du saké dans ces terres en plein développement. Le succès fut immédiat et le saké fabriqué à Hokkaido était envoyé par bateau dans tout le Japon.
Après 10 ans d’exploitation, la famille Masuda décida de rentrer à Toyama, au centre du pays, pour fonder la maison Iwaizumi, rebaptisée quelques années plus tard Masuda. La maison Masuda a été l’une des pionnières des sakés modernes, animée par la volonté, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, de produire des sakés de qualité en créant le meilleur environnement pour permettre aux levures de s’exprimer. Fort de ce succès, Ryuichiro Masuda, l’héritier actuel de la maison Masuda, décida en 2004 de rénover le village d’Iwase où se trouve la maison Masuda et d’y convier de nombreux artisans (bois, poterie, peinture) et des restaurateurs afin qu'ils puissent occuper ces nouveaux espaces aménagés. Aujourd’hui, les rues ont renoué avec l’animation de l’époque Edo. Ryuichiro Masuda a réussi son pari : « La ville d’Iwase a prospéré en tant que port d’escale pendant les périodes d’Edo à Meiji. Cependant, la ville est devenue désertique avec le temps. Lorsqu’on m’a demandé de faire quelque chose, l’image du vignoble occidental m’est venue à l’esprit. Le mélange de gastronomie, de sakés délicieux et de culture attireront les gens. Produire un saké de qualité ne suffit pas pour des maisons comme la nôtre. Nous devons diffuser toute la culture liée au saké, à travers la délicieuse cuisine locale et l’artisanat », raconte-t-il.
Encore aujourd’hui, la maison Masuda continue d’innover dans le monde du saké en s’essayant par exemple à des élevages en fûts de vins ou de spiritueux (bourgogne, champagne, whisky...) ou encore en s’associant avec Richard Geoffroy, ancien chef de cave de Dom Pérignon (champagne).
Les cuvées de la maison
MASUIZUMI
MASUIZUMI VAN GAIHEN 2018
Riz : N.C.
Élevé en barriques d’origine bourguignonne (second remplissage), ce saké unique est caractérisé par une texture grasse, proche d’un meursault, une belle longueur en bouche sur des notes de caramel au beurre salé et très légèrement boisées. En somme un saké gourmand.
MODERNE
Polissage : N.C.
Température de service : Entre 6 et 12 °C.
Idées d’accord : Poêlé de morille à la crème, gouda vieux, tarte tatin
au romarin.
Alcool : 16% vol.
MASUIZUMI HENRI GIRAUD 2019
Riz : N.C.
Cette cuvée résulte de la collaboration exceptionnelle entre la maison de champagne
Henri Giraud et la maison Masuizumi. Ce saké vieilli dans des fûts de champagne pendant plusieurs mois présente une grande finesse. En bouche, il révèle une belle fraîcheur, des notes légèrement fumées, oxydatives et abricotées.
SAKÉ PREMIUM
Polissage: N.C.
Température de service : Entre 6 et 12 °C.
Idées d’accord: Poularde aux girolles, tataki debonite, comté 18 mois.
Alcool: 15% vol.
MASUIZUMI KIJOSHU
Riz : N.C.
Le Kijoshu est un saké dont la fermentation a été arrêtée prématurément : les levures ont ainsi arrêté de consommer les sucres qui marquent cette cuvée. C’est un saké doux en bouche, mais avec une
belle fraîcheur, on retrouve également un côté miel, pêche jaune et camomille.
MODERNE
Polissage : N.C.
Température de service : Entre 6 et 12 °C.
Idées d’accord : Foie gras, curry d’agneau, tarte à la mirabelle.
Alcool : 15% vol.
MASUIZUMI LINK8888 2021
Riz : N.C.
Le 8888 fait référence à la distance en kilomètres entre la maison Masuizumi et Chivas Regal en Écosse. Chaque saké est élevé dans des fûts de chêne blanc américain ayant contenu du whisky pendant plus de 12 ans, puis assemblé afin de créer la cuvée 8888. Au nez, il diffuse des arômes de châtaigne, de whisky, de lait écrémé et de poivre blanc. En bouche, des bonbons au lait et caramel, de la paille et des fruits secs se frayent un passage jusqu’à nos papilles, avant que l’élevage en ex-fût de whisky s’exprime en finale. Un saké délicat et bien équilibré.
MODERNE
Polissage : N.C.
Température de service : Entre 6 et 12 °C.
Idées d’accord : Risotto au sarrasin, homard à la vanille, carrot cake.
Alcool : 16% vol.
MASUIZUMI LINK8888 2020
Riz : N.C.
Le 8888 fait référence à la distance en kilomètres entre la maison Masuizumi et Chivas Regal en Écosse. Chaque saké est élevé dans des fûts de chêne blanc américain ayant contenu du whisky pendant plus de 12 ans, puis assemblé afin de créer la cuvée 8888. Au nez, il diffuse des arômes de châtaigne, de whisky, de lait écrémé et de poivre blanc. En bouche, des bonbons au lait et caramel, de la paille et des fruits secs se frayent un passage jusqu’à nos papilles, avant que l’élevage en ex-fût de whisky s’exprime en finale. Un saké délicat et bien équilibré.
MODERNE
Polissage : N.C.
Température de service : Entre 6 et 12 °C.
Idées d’accord : Risotto au sarrasin, homard à la vanille, carrot cake.
Alcool : 16% vol.
bottom of page